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ISIS aux NS de la Lune

Message d'Isis à l'attention de l'Âme. Deux niveaux de lecture. La seconde est poétique.

Constat : Tant de peurs sont figées en Toi. Elles s’accumulent en un puits sans fond. Réservoir abominable, enfoui dans tes profondeurs, véritable retenue émotionnelle se liquéfiant en un marécage putréfié. Tu te détournes et préfères regarder l’espoir en des jours meilleurs. Mais que fais-tu de cet endroit en Toi ?

Prends ton courage à deux mains et regarde ce qui te terrifie tant et t’empêche de vivre pleinement. Trouve la solution en écoutant ton cœur conscient. Soi Forte, Ôh mon Âme, car tu sais que courre-âge. Redresse-Toi, affronte sans effrontée et écoute la chanson de ton cœur :

« Prête l’oreille à mes battements, seuls, eux ont la solution. Tu m’appelles de tes vœux mais tu m’abandonnes au moment où je viens à toi pour t’aider. Sache que je suis en Toi et me love là où tu ne regardes jamais. » Terrible fatalité : il te faut traverser ce marécage de peurs pour me retrouver. Isis

Message en ennéasyllabe.

Constat terrible : tes peurs sont figées.

Elles sont enfouies, en toi, très profond,

En eau croupie pour âme affligée.

Elles s’accumulent tel un puit sans fond,

En une retenue émotionnelle,

Devenue marécage putréfié

Qui, provient d’angoisses obsessionnelles

Que le temps passé a liquéfiées,

Stoppées par un barrage édifié.

  

Traverser ce viaduc est tentant.

Avec l’espoir chevillé au cœur

Tu fixes ton regard loin devant

Pour pointer de nouveaux jours meilleurs.

N’oublie pas de regarder en bas

Tu ne peux ignorer cet endroit

Il se retournera contre toi,

A mesure que tu le franchiras.

 

C’est prendre ton courage à deux mains

Pour ne pas remettre à demain

Ce que dès main-tenant tu peux faire :

Regarder ce qui se terre ici,

L’évacuer, tu as assez sous-faire,

Inaction vaine dont tu as souffert(e).

Élimine ce qui te terrifie.

Enlève les digues et draine le fond

L’eau s’écoulera par un siphon.

 

Assèche à la chaleur de ton cœur

Ces bas-fonds, afin que l’eau se meuve

Et s’écoule sans plus aucune de pudeur.

Regarde en face ce qui te fait peur

Il est temps car tu sais que cour-âge

Ne permet plus de procrastiner

Mais d’opérer ce labour-âge

Arrêtant de te baratiner.

Redresse-toi, affronte ce cur-âge !

 

Écoute la chanson de ton cœur :

Sois attentive à mes battements

Ils rythment la mélodie d’un chœur

Tambourinant l’hymne, adroitement.

Loue-Ange sacrée, qui vie-en-Cieux

Pour te sortir du cercle vicieux

Dans lequel tourne ton dragon rageur,

Cracheur de feu qui te rend anxieux.

Mets-le en Terre, il y sera mieux.

 

Il transmutera toutes tes terreurs

Rêv’ailant ainsi leur origine.

T’en souvenir n’est pas une erreur,

Simple besoin de réminiscence,

Afin que se purifie l’essence,

De ton âme exilée mais divine.

Tu as perdu cette connaissance

Pourtant, elle date de ta naissance

Voilée et cachée derrière tes sens.

 

Garde Confiance en Toi et en Moi

C’est ainsi que tu t’en sortiras

Lavée et couronnée tel un Roi.

Tu trôneras et me trouveras

Dans le calme, hors de tout désarroi.

Ainsi, grande devra être ta Foi.

Fait descendre ton mental bourdonneur

Satellite-le à mon niveau

Pour qu’il chante ses trémolos en chœur.

 

Qu’il trouve la joie d’un souffle nouveau

Afin de s’extirper de l’enfer

Qui l’enceint de façon mortifère.

Qu’il se nourrice de tout mon amour,

Ainsi, riche en pensées novatrices

Il fédérera avec humour

Ta partie divine, adoratrice

De légèreté et de glamour.

Joy-au-cœur puissant est ton Amour.

 

Inéluctablement tu comprends

Que ton enfer n’était que l’envers,

Un funeste décor, suggérant

Un salvateur retournement

Vers les hauteurs chères à ton grand cœur

Que ton mental avait déserté.

C’est d’une terrible fatalité,

La traversée de ton marécage,

Que tu libères, à la fin, l’hôte-âge.

©Isabelle Cottard Teskrat

 

 

 

Qui est ISIS ? ICI

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