OSIRIS aux NS de la Lune
Message d'Osiris à l'attention de l'Âme. Deux niveaux de lecture. La seconde est poétique.
Peur de la mort, peur d’affronter ses démons intérieurs, qui sont nichés dans l’inconscient et qu’Annick de Souzenelle nomme le féminin des profondeurs. Oh Âme ! Te voici à penser à la Terrible épreuve, celle de la Mort. L’angoisse monte. Alors, tu as deux possibilités : Soit la fustiger d’un revers de main, l’écarter comme à chaque fois, la relayant à un temps futur énigmatique ; ou soit affronter ta peur une bonne fois pour toute.
Tu es conditionnée par l’idée que y penser est gage de négativité. Mais vois comme toutes tes peurs ne sont qu’un dérivé de cette Grande Peur. Vois comme tu as échafaudé de pseudo-assurances afin de t’en protéger Toi et tes proches. Mais ouvre les yeux ! Vois comme la peur remplit l’atmosphère que tu respires en permanence ! Vois comme la peur se trouve jusque dans les informations anxiogènes qui l’alimentent ! Comme elles formatent tes pensées et ton émotionnel que tu subis. Et penser à la mort est gage de négativité t’a-t-on dit ? Mais tu respires la peur de la mort ! L’éluder revient à l’enfouir encore plus profondément en Toi. Sois certaine qu’elle se représentera en temps voulu.
Qu’est-ce qu’affronter sa peur ? Déjà tu peux constater que le phénomène est un processus naturel qui touche TOUTE VIE sur Terre. (Les textes fondateurs nous le rappelle : Poussière tu es et tu redeviendras poussière). Mais alors, si la Mort n’est qu’un processus naturel, celui de l’âme hors du corps, alors te poser la question de Qui ou Qu’est-ce qui a peur en Toi est un début. N’oublie pas, il n’y a aucun survivant sur le vaisseau Terre. Cherche en Toi la sérénité face à ce processus.
Message en ennéasyllabe.
Te vois-tu empêtrée dans Ta peur
Celle déjà apparue en son temps
Qui t’as laissée remplie de stupeur,
Face à ce terrifiant évènement
Que représente la mort de ton corps.
Aucun raisonnement, ni arguments
n’apaisent ton refus, ton désaccord.
Ta seule solution est d’éluder
La résolution de cette énigme,
Penses-tu, en étant bien décidée
D’éviter toutes les choses qui l’irriguent.
Mais comprends que tu vis dans un monde
qui alimentent cette grande frayeur.
T’y voici prise au piège, moribonde,
Cherchant, espérant un autre ailleurs.
Vois-le naturel du processus :
Aucun survivant sur ce Vaisseau
Qu’est la Terre, ta planète terminus.
Elle est ton trépas et ton berceau
Afin que trois pas-sages tu y vives,
Pour que l’âme hors du corps quand il dort
Retourne à ses origines natives
Et revient chaque matin parée d’Or
Malgré ton amnésie véritable !
Tel est le drame qui se joue En Toi,
Ton mental te rendant irritable,
Alors sur ton sort, tu t’apitoies
©Isabelle Cottard Teskrat
Qui est OSIRIS ? ICI