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Les nœuds planétaires héliocentriques

Pourquoi les utiliser ?

                     
Le côté astronomique :


En astrologie géocentrique, on utilise très couramment les nœuds lunaires car « l’orbite lunaire a la Terre comme foyer et non le soleil. Pour cette raison nous devons considérer l’axe des nœuds lunaires du point de vue géocentrique puisque cet axe passe à travers notre globe. »[1]


« Il existe une différence entre le calcul des nœuds lunaires et celui des nœuds planétaires ; en effet, la Lune tourne autour de la Terre, alors que les planètes tournent autour du Soleil. » [2]
 
Ainsi, pour chacune des planètes du système solaire sont calculés des nœuds, (cf. leurs positions sur les éphémérides héliocentriques ICI), formant ainsi deux points opposés appelés Nœud Nord et Nœud Sud. Ils sont formés par la projection du plan de l’orbite de la planète sur le plan de l’orbite de la Terre, appelée également écliptique. « Le cadre de référence fondamental des nœuds n’est toutefois ni la Terre, ni le Soleil, mais le plan de l’orbite de la Terre. »[3]
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ces deux points forment un axe comme pour les nœuds lunaires, mais axe passant à travers le Soleil cette fois.[4]

« Le plan de l’orbite de la Terre et les plans des orbites des autres planètes s’entrecoupent. Les points où ils s’entrecoupent s’appellent les nœuds. Puisqu’il y a deux points d’intersection, l’un face à l’autre, ces points forment un axe. Un pôle reçoit le nom de nœud nord (NN), l’autre celui de nœud sud (NS). Dans le cas des planètes, le nœud nord est le point où la planète franchit l’écliptique en allant d’une latitude sud vers une latitude nord. Le nœud sud est le point où la planète traverse l’écliptique en sens inverse d’une latitude nord à une latitude sud. On mesure ces positions du point de vue héliocentrique, donc par rapport au centre du soleil autour duquel tournent les planètes. » [5]
 

Le côté symbolique :


L'axe des Nœuds lunaires est également nommé "Axe du Dragon" en astrologie védique. On appelle les deux points d'intersection de l'orbite de la lune avec l'écliptique Nœuds lunaires ou points du dragon. Le nœud ascendant correspond à la tête du dragon (NN), le nœud descendant à la queue (NS)

En alchimie, le Dragon représente l'impur, le grossier, le soufre, les émotions subies, ce que Jung nomme l'inconscient. Il est un véritable réservoir de soufre-en-se, en soi. Son rôle est similaire au gardien du seuil. Il protège l'accès du monde dont il est le farouche défenseur, veillant sur la connaissance des mystères de ce monde. Telle une cocotte minute il peut cracher son feu destructeur à tout moment.

Dans le cadre de cette astrologie karmique, le dragon est pourvu de 7 têtes et 7 queues, telle la bête de l'apocalypse. Rappelons que "Apocalypse" signifie révélation et non fin du monde. Il est le gardien des 7 mondes supérieurs, mondes de la création que l'on retrouve dans l'arbre de vie de la Kabbale :
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les différents Nœuds Nord des planètes héliocentriques correspondant à ces mondes, forment autant de têtes et les  Nœuds Sud autant les queues.

La tradition nous informe que seuls les 7 mondes de Saturne à la Lune habillent l'âme de voiles autant que de mondes. informations qui s’expriment sur Terre, tel le souffle du dragon, par un feu d'énergies émotionnelles inconscientes.

D'après le schéma de l'arbre de vie ci-dessus, le premier axe du dragon que l'Être Humain rencontre est celui du monde lunaire. Il est utilisé en astrologie géocentrique, puisque la Terre en est le centre. En astrologie héliocentrique, seuls les axes de Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne, sont pris en considération et représentent les gardiens des mondes créateurs (divins).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les axes NN NS de toutes les autres planètes, planétoïdes ou astéroïdes du système solaire, sont également des gardiens de monde, mais à mes yeux pas des mondes créateurs de l'âme humaine. Ils contribuent très certainement à révéler (prise de conscience) l'information inconsciente mais n'assurent pas l'ouverture du temple intérieur, qui va permettre à l'âme de remonter l'échelle (de Jacob) vers la source, l'unité, c'est à dire évoluer vers son état ontologique d’Être divin.

Ce retour à la source peut-être vu comme un déshabillage, ou un dépouillement tout au long de la vie de l'individu, dont l’œuvre au noir est la première étape, représenté par l'archange Michel qui Terrasse le Dragon.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Terrasser le Dragon signifie le mettre en Terre, le confondre avec l'humus fertile de la Terre et non le tuer. Concrètement, il s'agit d'évacuer son soufre, ses émotions subies en les traversant, les vivant, les nommant dans une attitude de profond recueillement où l'Ego devient simple témoin, humble spectateur. C'est alors qu'une alchimie se produit : l'émotion se fait semence au sein de l'humus, véritable terreau fertile et révèle à la lumière de la conscience, toute sa puissance créatrice, cette information contenue en potentiel dans sa gangue de souffrance.

Alors, mettre en Terre ses émotions afin qu'elles rejoignent l'Humus, qui est, rappelons-le, à la fois déchets et terreau fertile, n'est-il pas la fonction de la queue du dragon (Nœuds Sud) ? Où cohabitent les fonctions éliminatoire des déchets et la reproduction ?

 

Chez l'Être Humain, ces fonctions se trouvent dans le bassin. Annick de Souzenelle attribue à cette partie du corps la symbolique de la matrice d'eau, niveau de conscience de la majeure partie de l'humanité.

"Tant qu’on est dans la matrice d’eau, on est dans le collectif, l’individualisme, qui est une illusion de la personne. Dans le collectif nous avons besoin d’être rassuré, reconnu. Ce qui est nécessaire pour l’enfant, afin de construire l’Ego. Après cette puissance et cette gloire, l’Ego les veut pour lui."

Être saisi par le feu du dragon n'est-ce pas entrer dans la matrice de Feu ? Comme l'affirme Annick de Souzenelle, Celle-ci est cette étape de l'évolution de l’Être qui " saisit les énergies qui nous dévorent (jalousie, colère etc...) afin de les travailler avec l'aide divine, pour les transmuter en information".

Se dessinent alors, pour ces différentes nœuds planétaires plusieurs fonctions distinctes :

Au Nœuds Sud :

Élimination : Faire de l'Humus de l'émotion subie, c'est à dire la traverser avec humilité afin qu'elle se fasse semence au sein de l'humus fertile.

Création : Germination de la semence par l'humidité, c'est à dire par un humble recueillement (un appel intérieur vers les plans supérieurs). A noter que les mots Humidité et Humilité sont un dérivé de la racine latine Humus.

Nœuds Nord :

Révélation de l'information contenue dans la semence, après germination par le feu céleste descendu (suite à l'appel intérieur) dans la matrice terrestre "Humain".


Nourrir ce germe du Feu de l'Esprit (cette conscience supérieure) afin qu'il croisse et produise ses propres fruits dans un second temps.



 

 

[1] Alexandre Ruperti/Marief Cavaignac, Les multiples visages de la lune, Éditions Librairie de Médicis 1991 p.92 [2] Dane Rudhyar, l’astrologie de la transformation, Éditions du Rocher 1984, p116                   
 
[3] Dane Rudhyar, l’astrologie de la transformation, Éditions du Rocher 1984, p116
 
[4] Alexandre Ruperti/Marief Cavaignac, Les multiples visages de la lune, Éditions Librairie de Médicis 1991 p.92
 
[5] Alexandre Ruperti/Marief Cavaignac, Les multiples visages de la lune, Éditions Librairie de Médicis 1991 p.93
 


 

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